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Полное собрание сочинений. Том 24. Письма 1847-1850 годов

fois bеаucоuр de choses. As-tu remarqué qu’aujourd’hui Gharles-Edmond tout-à-coup a raconté en partie tes aventures visionnaires? Cui bono — поп lo so. Пользавред большой, comme disait un professeur de la minéralogie.

Etes-vous encore an Ort und Stelle — Emma, avez-vous lancé contre moi un anathème, une excommunication ou autre chose habituelle entre bons amis? — Mais il n’y a rien à faire, moi je me soumets aux nécessités, aux variations, etc., etc. Vous êtes une musicienne parfaite, mais vous ne prenez qu’une’seule note — les autres sont des cariatides, des paravents; les autres notes sont subordonnées d’après le Grundton. — Mais dans la vie, dans l’actualité et dans une pièce de musique cela ne va pas avec cette unité.

Donnez donc votre main, frappez-moi, mais aimez un peu beaucoup.

Пeревод

Дорогой Георг, перешли, пожалуйста, это письмо Гессу. Его критика превосходна, с подобных позиции можно еще раз обсудить множество вопросов. Заметил ли ты, что сегодня Шарль-Эдмон вдруг рассказал частично о твоих визионерских приключениях. Cui bono — non lo so236[236]. Пользавред большой, как говорил один профессор минералогии.

Все ли вы еще an Ort und Stelle237[237]? Эмма, вы, наверное, уже предали меня анафеме, отлучили от церкви или сделали со мной еще что-либо в этом роде, как водится между добрыми друзьями? Ничего не поделаешь, я подчиняюсь необходимости, всяким вариациям и т. д., и т. п. Вы превосходная музыкантша, но вы берете только одну ноту, остальные — лишь кариатиды, ширмы; остальные ноты подчинены Grundton’у238[238]. — Но в жизни, в действительности, как и в музыкальной пьесе, все звучит не так однотонно.

236[236] Кому это на пользу — не знаю (лат. и итал.). 237[237] на месте (нем.).

Дайте же вашу руку, побейте меня, но и любите немножко побольше.

Il pleut, il fait sombre… et je suis sombre. Je voudrais parler avec toi de beaucoup; j’ai une démangeaison terrible de raconter beaucoup, — j’ai un million de projets, entre autres — de faire des articles sur la philosophie allemande pour les Français, et d’écrire contre les absurdités d’Emile Girardin, et aussi d’autres projets de ne rien faire, — à propos (à quel propos cela se rattache, je ne sais pas), écrivez un mot à Jacoby, ne peut-il pas envoyer tanto poco Vom andern Ufer nach Moskau.

4 марта (20 февраля) 1860 г. Париж.

J’ai la conviction que, bonne ou mauvaise, mais la réponse viendra avant le 10 mars — je t’assure que cette affaire est pour moi équivalente à la vessie enragée de Tourguéneff — Tourguéneff qui m’a impliqué par amour pour m-me Viardot (pour faire une captatio benevolentiae du mari) dans un dédale de commérages et qui a ôté la virginité… (oh, n’allez pas croire qu’il en est capable avec le beau sexe) de mon fils puîné, en lançant son nom au S. Lazare trisoc…

Kapp fit la même chose avec moins de tact — et avec plus d’acanichement et s’est encore plus engermanisé qu’il n’a été. C’est un cadeau pour los naturalistes de New-York de voir un exemplaire si pur.

Перевод

4 марта.

Идет дождь, сумрачно… и я сумрачен. Хотелось бы поговорить с тобой о многом, меня просто мучит желание рассказать тебе множество вещей, у меня тьма планов, между прочим — написать для французов ряд статей о немецкой философии, написать против нелепостей Эм. Жирардена, а также и иные — планы ничего не делать; кстати (к чему это кстати я и сам не знаю), черкните несколько слов Якоби, не может ли он переслать tanto poco «С того берега» nach Moskau.

Я убежден, что ответхороший или плохой — придет до 10 марта. Уверяю тебя, это дело для меня все равно что воспаление мочевого пузыря для Тургенева — Тургенева, который завлек меня, из любви к г-же Виардо (ради captatio benevolentiae239[239] мужа), в лабиринт сплетен и который лишил невинности (о, не подумайте, что он способен на это с прекрасным полом!) моего младшего сына, произнеся его имя в С.-Лазаре frisoc^. 

Капп сделал то же с меньшим тактом, но с большей, поистине собачьей злостью; он еще больше онемечился, чем прежде. Такой чистокровный экземпляр — настоящая находка для нью-йоркских натуралистов.

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169. Г. ГЕРВЕГУ

5 марта (21 февраля) 1850 г. Париж.

Le 5 mars. Paris.

Je ne puis t’exprimer comme cela m’était pénible de voir ton nom cité dans la feuille que tu m’as envoyée. Les sacrés chiens, nos amis, gâtent tout, non seulement qu’ils ont gâté l’histoire du genre humain, ils gâtent l’existence des individus. — Tourguéneff lui-même est désolé (et c’est lui qui est le grand coupable de tout le vacarme), Viardot persiste à prouver une chose avec toute l’indélicatesse d’un bourgeois. Je serai enfin forcé de donner un démenti, même pour toi, j’écrirai une lettre à M. Schi-bel. Et les f. bêtes de notre chère redaction ne peuvent rien imprimer sans ajouter de la rhétorique. Ils pensent que de subir un démenti n’est rien. — Laisse si c’est possible couler au fond cette histoire.

Kapp est un imbécile — et enfin il est parti pour l’Amérique, et a très bien fait. — Comment sans demander la permission faire des publications… comme Galeer nous a attaché à l’Alliance — c’est inconcevable. On ne voit personne, on ne veut que du repos. — Mais dis-moi ce que je dois faire après la seconde bêtise inqualifiable du National?

Je te remercie de toute mon âme pour ta lettre, elle m’a fait oublier un moment toute la bile qui s’accumule de plus en plus tous les jours. Je t’embrasse.

Personne n’est à la maison…

Перевод

5 марта. Париж.

Не могу выразить, как мне было тяжело, когда я увидел твое имя в присланной тобой газете. Эти наши проклятые друзья портят всё; они не только испортили историю человеческого рода, но портят жизнь отдельным личностям. Тургенев и сам в отчаянии (а он именно и есть главный виновник всей суматохи), Виардо же с бестактностью буржуа упорно продолжает что- то доказывать. В конце концов я буду вынужден написать опровержение, даже насчет тебя; я напишу письмо г-ну Ши-белю. А… дураки из нашей милейшей редакции не могут ничего напечатать, не разбавив риторикой. Они думают, что быть разоблаченным ничего не значит. — Если возможно, дай этой истории забыться.

Капп просто дурак, наконец-то он уехал в Америку, и очень хорошо сделал. — Как можно что-либо публиковать, не испросив на то разрешения… как это Галер втянул нас в «Alliance» — уму непостижимо. Никого не видно, все хотят только

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покоя. — Но скажи, что я должен делать после вторичной неслыханной глупости «National»?

От всей души благодарю тебя за письмо, оно заставило меня забыть на минуту мое дурное настроение, которое усиливается с каждым днем. Обнимаю тебя.

Дома никого нет…

170. Э. ГЕРВЕГ (приписка)

7 марта (23 февраля) 1850 г. Париж.

Comme vous êtes encore à Zurich, je ne vous écris non plus. Je suis bête…

Рукой Н. А. Герцен:

ce n’est pas vrai, c’est qu’il vient de finir le déjeuner.

Перевод

Поскольку вы еще в Цюрихе, я также вам не пишу. Я глуп..

171. Г. ГЕРВЕГУ

9 марта (25 февраля) 1850 г. Париж.

9 mars 1850. Paris.

Cher Georges — primo, je ne bois pas de bière, ni beaucoup d’eau de vie, 2e je bois du beaune à 1.50 la bouteille, 2 par jour — total 3 francs de consommation. Il y a quelque chose de tellement lourd dans l’atmosphère que nous respirons ici, qu’il est difficile de te dire ce que je sens. Encore une fois — cela me rappelle physiquement le sentiment d’un désespoir sombre qui tombait quelquefois sur mon âme à Pétersbourg.

Quand parviendrons-nous, non dans la théorie, mais dans la conduite, à nous emanciper de l’intérêt que nous portons à ce monde qui en vérité n’a rien de commun avec nous? Est-ce que nous nous fâchons contre la bêtise d’un arbre, contre le caractère hargneux d’un loup? Et nous nous fâchons de la bassesse, du servilisme de l’homme — mais c’est son caractère spécifique; sans ces qualités humaines — il serait orang-outang. Mais ce n’est pas avec dépit qu’il faut accepter cela — mais avec sérénité. — Il y a an j’écrivai: il faut donc ouvrir les yeux aux hommes, il faut leur prêcher l’approche de la mort — ce temps n’est plus;

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la pourriture, la dissolution est là, personne ne se trompe à présent — pas même le saint père Donoso Cortès. Il faut du calme à présent; le plus grand malheur objectif, nous l’avons souffert, en perdant espérance, foi, respect de notre propre passé. Et au lieu de cela, on n’est que plus tourmenté par le spectacle ignoble, blessant, outrageux. Je dépends extrêmement des impressions, je suis très reizbar par le milieu et ici ma pensée, mon âme ne me suffisent pas — trop froissé tous les jours, une inquiétude, une irritation perpétuelle me suffoquent. — Enfin nous sommes au 9, la sacrée réponse viendra donc un de ces jours. La dernière lettre de Gasser, que j’ai lue moi-même, ne donne pas de bonnes espérances. Et le gouvernement de Wurtemberg ne voudra pas trop s’avancer par le temps qui court.

Et pas une ligne de la Russie — et tout cela est si facile à savoir, si facile à écrire.

A propos, on dit assez positivement que Bakounine s’est sauvé de la prison.

Kapp continue même sur l’océan sa correspondance avec Campe, je vous envoie une lettre qu’il m’a envoyée aujourd’hui. N’oublions pas de dire à Campe qu’à la seconde édition il faut faire quelques corrections. L’épilogue est traduit.

J’ai entrepris encore une petite bluette poétique sous le titre Emile Girardin et Emanuel Kant pour lui dire qu’il est, non seulement mauvais républicain, mais mauvais dialecticien. J’ai non seulement la possibilité mais la manie d’écrire de petites dissertations — à propos des petites bêtises qu’on répète dans les grandes feuilles.

As-tu envoyé les 700 ou 750 exemplaires à Campe? Donne-lui la bénédiction pour la seconde édition…

Tu me demandes quelle histoire visionnaire, mais toute l’histoire avec le visa historique de ton passeport a été imprimée. Quel est donc ce Delahodde vice versa qui me traite en banquier,

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fois bеаucоuр de choses. As-tu remarqué qu'aujourd'hui Gharles-Edmond tout-à-coup a raconté en partie tes aventures visionnaires? Cui bono — поп lo so. Польза — вред большой, comme disait un professeur