corps meurt en prison, je m’attends a vous que vous le fassiez mettre en terre sainte; si vous ne l’y faites mettre, je m’en attends a Notre-Seigneur».
350
Proces. I. 384. — Amiet. 192.
351
Proces. I. 399–400. — «Vraiment, si vous me deviez arracher les membres et faire partir l’ame hors du corps, je ne dirais autre chose et, si je vous disais quelque chose, apres dirais-je toujours que vous me l’avez fait dire par force». — Proces. I. 402–404. — «C’est un proces bien fait; la torture le gaterait». — France. II. 338. — «Donum taciturnitatis».
352
Proces. I. 414. — Jacques Paul Migne. Dictionnaire des sciences occultes. Paris: Chez l’editeur, 1846–1852.
353
Michelet. 263. — «Dieu a toujours ete… en ce que j’ai fait; le diable n’a jamais eu puissance en moi». — Proces. I. 154, 156. — «Les Voix me disent que je serai delivree par grande victoire. Et apres, elles me disent: „prends tout en gre, ne te chaille de ton martyre; tu t’en viendras enfin dans le royaume de Paradis…“». — Amiet. 190. Proces. I. 441–442. — «Si je voyais allumer les bourrees… et moi etant dans le feu, je n’en dirais autre chose».
354
Ch. Lea. De origine Officii S. Inquisitionis. 457.
355
Proces. I. 409. — «Le Prince des Pasteurs accordera, certainement, a votre reveree sollicitude pastorale une couronne de gloire immarescible».
356
Proces. 21. — Jean Beaupere: «se vous etes bonne chretienne, vous direz que vous soumettez tous vos faits et dits a notre sainte mere l’Eglise et, specialement, aux juges ecclesiastiques». — «Ainsi ferai-je!».
357
Proces. III. 146. — «Jeanne, croyez-moi, il ne tient qu’a vous d’etre sauvee… Faites ce qu’on decidera… Il vous arrivera tout bien… Vous serez mise entre les mains de l’Eglise».
358
Proces. II. 351; I. 456–457; II. 15, 17, 335, 345, 353, 367. — Bourg-l’Abbe. Le cimitiere Saint-Ouen. Guillaume Erard. — «Par ma foi, messire, reverance gardee, je vous ose dire… que c’est le plus noble de tous les chretiens, et qui le mieux aime la foi et l’Eglise, et n’est point tel que vous le dites…». — Proces. I. 145. — «…Et s’il у a quelque faute, c’est a moi et non a autre.». — Proces. I. 444–446. — «Quant aux dits et faits que j’ai faits, je les ai faits de par Dieu».
359
Proces. I. 474–475. — «Nous, juges, ayant devant les yeux le Christ el l’honneur de la foi ortodoxe, afin que notre jugement emane de la face du Seigneur, nous disons et decretons que tu as ete mensongere, inventrice de revelation et apparitions pretendues divines; seductrice pernicieuse, presemtueuse, temeraire… blasphematrice envers Dieu, les saints et les saintes; contemprice de Dieu meme dans ses Sacrements, prevacatrice divine… seditieuse… engagee en mille erreurs…». Proces. III. 123. — Les Voix: «Jeanne, nous avons si grande pitie de vous! Il faut que vous revoquiez ce que vous avez dit ou que nous vous abandonnions… Jeanne, faites ce qu’on vous conseille. Voules-vous vous faire mourir?».
360
Proces. I. 473, note; III. 65; II. 323. — «Jeanne cria, es mains jointes, quelle voulait bien obeir a l’Eglise».
361
Proces. II. 137, 376, 356; III. 157, 178; II. 55.
362
Proces. III. 99, 147; II. 323, 331. — «Comprenez bienque si vous allez a l’encontre… de ces articles, vous serez brulee». — «Je veux que l’Eglise delibere sur les articles. Je m’en rapporte a l’Eglise Universelle, si je dois abjurer ou non…». — «Faites le maintenant, sinon vous serez brulee aujourd’hui meme». — Gasquet. 189. — «Jeanne petit Jeanne, fais ce qu’on, te conseille… ne te laisse pas mourir… Jeanne, on t’aime!». — Proces. III. 157. — «J’aime mieux signer que d’etre brulee…».
363
Proces. II. 388; III. 55, 147.
364
Proces. II. 338; III. 147. — «C’est une pure Irufferie! Jeanne n’a fait que se moquer…». — Proces. III. 156. — «Vous faites mal d’accepter une abjuration pareille, c’est une derision». — Amiet. 209. — «Traitres! Voleurs!». — Proces. II. 376 — «Le roi va mal, la fille ne sera brulee!». — «Messire, n’ayez cure, nous la rattraperons bien!». — Amiet. 217. — «Nous l’aurons jusqu’a l’os!».
365
Proces. II. 17; III. 164.
366
Gasquet. 190. — «Jeanne, vous avez fail une bonne journee, vous avez sauve votre ame!».
367
Proces. I. 450, 452. — «…Puisque, Dieu aidant, elle revient au giron de la Sainte Eglise, que d’un coeur contrit elle abjure ses erreurs… et afin que notre jugement soit comme un rayon de la face de Dieu… nous la delious par les sanctions ecclesiastiques des liens de l’excommunication dans lesquels elle etait enchatee… Nous la condamnons finalement et deinitivement a la prison perpetuelle avec le pain de douleur et l’eau de l’angoisse…». — Amiet. 332. — «Ad perpetuam carcerem muri… in pane doloris et aqua tribulationis».
368
Proces. II. 14. — «Or ca, entre vous, gens d’Eglise, menez-moi en vos prisons, et que je ne sois plus entre les mains des Anglaise». — Proces. II. 1. — «Menez-la ou vous l’avez prise». — Hanotaux. 313. — «Je suis absolument sur que la celude lue a la Pucelle n’etait pas celle dont il est fait mention au Proces, car celle-ci est differente de celle que j’ai lue a Jeanne et qu’elle a signee! Я совершенно уверен, что прочитанное мной и подписанное Жанной отречение было вовсе не то, что объявлено было потом, на суде: это весьма отлично от того», — засвидетельствует впоследствии Жан Массие, или, другими словами, совершен был подлог. Что именно произошло, трудно понять, но нет никакого сомнения, что Жанна отреклась действительно, потому что и сама она, через несколько дней, в этом признается.
369
Amiet. 363.
370
Proces. II. 18.
371
Proces. II. 5; I. 455–457. — «Onques n’entendis que j’eusse fait serment de ne le point prendre… Il m’est plus licite… d’avoir habit d’homme, etant entre les hommes… Je l’ai repris pour ce qu’on ne m’a point tenu ce qu’on m’avait promis, c’est asavoir que j’irais a la messe et recevrai mon Sauveur et qu’on me mettrait hors les fers».
372
Amiet. 215. — Proces. I. 455–457. — «J’avais fait grande mauvesete… De peur du feu, j’ai dit ce que j’ai dit… Se qui etait en la cedule de l’abjuration je ne l’entendais point… Je ne fis onques chose contre Dieu et la foi… Si je disais que Dieu ne m’a envoyee je me damnerais… Elles (les Voix) m’ont dit la grande pitie de la trahison que j’ai consentis… pour sauver ma vie… J’aime mieux mourir!».
373
До свидания! (англ.)
374
Proces. II. 5, 8, 305. — «Faites bonne chere! C’est fait, elle est prise!».
375
Amiet. 214.
376
Proces. I. 463. — «Jeanne est relapse… Ceci fait, a nous juges… de l’abondonner a la justice seculiere».
377
Proces. II. 3–4, 8. — Martin Ladvenu, Isambert de la Pierre. — «Helas! me traitra-t-on aussi horriblement et cruellement qu’il faille que mon corps net et entier qui ne fut jamais corrompu, soit aujourd’hui consume et reduite en cendres? Ah! Ah! j’aimerais mieux etre decapitee sept fois que d’etre ainsi brulee… Oh! j’en appelle devant Dieu, le Grand Juge, des grands torts et ingravances qu’on me fait!».
378
Proces. II. 34. — «Eveque, je meurs par vous!». — «Ah! Jeanne… vous mourrez parceque vous etesretournee a votre premier malefice». — Proces. I. 481–482. — «Or ca, Jeanne, vous nous avez toujours dit que vos Voix vous promettaient votre delivrance, et vous voyez maintenant comment elles vous ont decue…». — «Vraiment, je vois bien qu’elles m’ont decue».
379
Amiet. 218. — Proces. I. 482–484. — «Croyez-vous que ce soit le corps du Christ?». — «Oui, et Celui-la seul qui put me delivrer».
380
Sarrazin. Jeanne d’Arc et la Normandie. 369. — Amiet. 217. — Proces. IV. 459. — «Jehanne qui s’est faict la Pucelle, menteresse, pernicieuse, abuseresse du peuple, divineresse, superstitiuse, blasphameteresse de Dieu, presumptueuse, malcreant de la foi de Jhesuscrist, vanteresse, ydolatre, cruelle, dissolue, invocateresse de diables, apostate, scismatique et heretique».
381
Proces. III. 159. — «Au nom du Seigneur… nous declarons que toi, Jeanne, membre pourri dont nous voulons empecher que l’infection ne se communique aux autres membres, tu dois etre rejetee de l’unite de l’Eglise; tu dois etre livree a la puissance seculiere… Attendu que… seduite par le demon, prince du mensonee, tu es retomblee dans tes erreurs et tes crimes, tel le chien qui retourne a son vomissement… Et nous te rejetons, nous te retranchons, nous t’abandonnons, priant cette meme puissance seculiere de vouloir moderer envers toi sa sentence, en deca de la mort et de la mutilation des membres…».
382
Eymeric. III. 554. — Bernard Gui. Practica inquisitionis hereticae pravitatis. III. 144.
383
Petit de Julleville. 164.
384
Proces. II. 19; III. 177, 186. — «Quoi donc, pretres, nous ferez-vous diner ici?».
385
Petit de Julleville. 165. — Bailli, Jean de Bouteiller. — «Fais ton affaire!».
386
Proces. III. 53. — «Heretique, relapse, apostate, idolatre».
387
Proces. III. 53. — «Ah! Rouen, j’ai grand’peur que tu n’aies a souffrir de ma mort!».
388
Proces. II. 6, 191, 375. — Jean Alespee: «Je voudrais que mon ame fut ou je crois qu’est l’ame de cette femme». — Shakespeare. Henry VI. I. 1. — Michelet. 282. — «Episcopus Belvancensis flevit».
389
Proces. II. 6, 20; III. 186.
390
Petit de Julleville. 167. — «Non, mes Voix ne m’ont pas trompee… Elles etaient de Dieu!». — Michelet. 285. — «Quod voces… erant de Deo… nec per has fuisse deceptam».
391
Proces. III. 398. — Michelet. 286.
392
Journal d’un bourgeois de Paris. 270–296. — Proces. III. 191.
393
Amiet. 222. — Proces. 159–160. — Basin. Hist. de Charles VII. I. 83.
394
Proces. II. 366.
395
Michelet. 287. — «Nous sommes perdus: nous avons brule une sainte!».
396
Proces. I. 485, 496; IV. 403.
397
Proces. I. 409.
398
Pere Henri Denifle et Emile Chatelain. Memoires de la Societe de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France. Paris, 1897. XXIV. 14. — «Vade ac bonae famae tuae odor ex laudabilibus actibus tuis latius diffundatur».
399
Amiet. 208.
400
France. II. 429.
401
Ayroles. Ch. IV. — Charles Marie de Robillard de Beaurepaire. Les Etats de Normandie sous la domination anglaise. Evreux: Impr. de A. Herissey, 1859. P. 185–188.
402
Proces. V. 276, 112;