вскоре короли заметили, до какой степени сия мера ограничила их самовластие и укрепила независимость сановников. Ришелье установил комиссаров, т. е. сановников, временно уполномоченных королем. Законники возроптали как на нарушение прав своих и злоупотребление общественной доверенности. Их не послушали, и самовластие министра подавило и их и феодализм.
О ГЕНЕРАЛЬНЫХ ШТАТАХ
C’était bien le moins que 24 millions d’hommes contre 200 000 eussent la moitié des voix. Bailly.
Mais les 200 000 étaient déjà en quelque sorte l’élite de la nation, élite revêtue de privilèges, excessifs à la vérité, mais représentant la partie éclairée et propriétaire. C’était donc un contresens de la neutraliser, tandis qu’il ne fallait qu’y apporter une modification. C’était un contresens de ne pas les considérer, ces 200 000 h., comme partie de 24 millions.
Le tiers état = la nation — moins la noblesse — le clergé! Rabaut St. Etienne. C. à. d. la nation = le peuple — ses représentants.
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Le mode établi par les états généraux était essentiellement républicain — le clergé et la noblesse figurant la chambre haute n’étant pas un degré entre la royauté et le peuple, mais seulement un des côtés d’une même chambre. [81]
ОЧЕРК ИСТОРИИ УКРАИНЫ
Sous le nom d’Ukraïne ou de Petite Russie l’on entend une grande étendue de terrain réunie au colosse da la Russie et que comprend les gouvernements de Tchernigov, Kiov, Harkov, Poltava et Kamenetz-Podolsk.
Le climat y est doux, la terre féconde, elle est boisée vers l’occident, au midi s’étendent plaines immenses traversées par les larges rivières et où le voyageur ne rencontre ni bois ni collines.
Les Slaves ont de tout temps habité cette vaste contrée. Les villes de Kiov, Tchernigov et Lubetch sont aussi anciennes que Novgorod-Veliki, ville libre et commerçante, dont la fondation remonte aux premiers siècles de notre ère.
Les Polianes habitaient les bords du Dnièpre, les Severiens et les Soulitches les bords de la Desna, de la Seme et du Soula, les Radimitchs sur les rivages de la Soge, les Dregovitches entre la Dvina occidentale et le Pripete, les Drevliens en Volynie; les Bouges et les Doulèbes sur le Boug, les Loutichs et les Tiverces à l’embouchure du Dniestre et du Danube.
Vers le milieu du 9 siècle Novgorod fut conquise par les Normands, connus sous les noms de Varègues-Rousses. Ces hardis aventuriers portèrent plus loin leur invasion, subjuguèrent tour à tour les peuplades qui habitaient les bords du Dnièpre, du Boug, de la Desna. Les différentes peuplades Slaves qui adoptèrent le nom de Russes grossirent l’armée de leurs vainqueurs. Ils s’emparèrent de Kiov; Oleg y établit le siège de sa domination.
Les Varègues-Rousses se rendirent terribles au Bas-Empire et plus d’une fois leur flotte barbare vint menacer la riche et faible Byzaace. Ne pouvant les repousser par la force des armes elle se flatta de les attacher au joug de la religion — l’évangile fut prêché aux sauvages adorateurs de Peroune et Vladimir subit le baptême. Ses sujets adoptèrent avec une stupide indifférence la religion que préférait leur Chef.
Les Russes devenues formidables aux peuples les plus éloignés étaient toujours en butte aux invasions de leurs voisins les Bolgars, les Petchenegues et les Polovtsi. Vladimir partagea entre ses fils les conquêtes de ses ancêtres.
Ces princes dans leurs apanages étaient des délégués du souverain, chargés de contenir les émeutes et de repousser l’ennemi. Ce n’était pas là comme on voit le gouvernement féodal, système basé sur indépendance des individus et le droit égal au butin. Mais bientôt les rivalités, les divisions éclatèrent et pendant plus de deux cents ans durèrent sans interruption. La résidence du souverain fut transférée dans la ville de Vladimir. Tchernigov et Kiov perdirent peu à peu leur importance. Cependant d’autres villes s’élevèrent au midi de la Russie: Korsoune et Boguslave sur la Rossi: (gouvernement de Kiov), Starodub sur le Babentza (gouvernement de Tchernigov), Strezk et Bostrezk (gouvernement de Tchernigov), Tripol (près de Kiov), Loubny et Chorol (gouvernement de Poltava), Prilouk (gouvernement de Poltava), Novgorod-Seversky (gouvernement de Tchernigov). Toutes ces villes existaient déjà vers la fin du XIII siècle.
Tandis que les petits fils de Vladimir le Grand se disputaient entre eux son héritage, et que les peuplades guerrières qui habitaient à l’Est de mer Noire venaient servir d’auxiliaires aux uns et partager les dépouilles des autres — un fléau inattendu vint frapper les princes et les peuples de la Russie.
Les Tartares se présentèrent aux frontières de la Russie. Ils étaient précédés de ces mêmes Polovtsi qui chassés de leurs patûrages se refugiaient en foule auprès des princes qu’ils avaient tour à tour servis et dépouillés. Les princes s’assemblèrent à Kiov, la guerre y fut résolue, la multitude accourut de toute part et se rangea sous leurs drapeaux. Georges, grand prince de Vladimir, fut le seul qui ne voulut pas prendre sa part des dangers de cette expédition. L’affaiblissement des apanages était les fruits qu’il en attendait.
L’armée des princes réunie aux Polovtsi s’avança contre un ennemi inconnu et déjà redoutable. Des envoyés Tartares parurent sur les bords du Dnièpre au moment où l’armée russe en effectuait le passage. Ils proposèrent aux princes l’alliance contre les Polovtsi; mais ceux-ci usèrent de leur influence et les envoyés furent égorgés. L’armée avançait toujours; cependant les dissentions ne tardèrent pas à s’y élever. Les deux Mstislav, le prince de Kiov et celui de Galitz en vinrent à une rupture ouverte. Arrivé sur les bords de Kalka (rivière du gouvernement de Iekaterinoslav) Mstislav de Galitz le passa avec ses troupes, tandis que le reste de l’armée sous la conduite du prince de Kiov se retrancha sur le bord opposé. Le lendemain (31 mai 1224) l’ennemi parut — et la bataille s’engagea entre l’armée tartare et le corps avancé composé des troupes du prince de Galitz et des Polovtsi. Ceux-ci plièrent d’abord et portèrent le désorde dans les rangs des Russes. Ceux-ci combattaient encore, animés par l’exemple du brave Daniel de Volynie, mais l’orgueil insensé des princes fut cause de leur perte: Mstislav de Kiov n’envoya pas de secours au prince de Galitz et celui ne voulut pas en demander.
Bientôt tout fut en déroute, les Polovtsi en fuyant tuaient les Russes pour les dépouiller à la hâte. Les Russes repassèrent le Kalka poursuivis par les Tartares et dépassèrent le camp du prince de Kiov qui, spectateur immobile de leur défaite, comptait encore sur ses propres forces pour repousser les vainqueurs qui bientôt l’entourèrent. Les Tartares entamèrent une négociation à la faveur de laquelle ils s’emparèrent du camp. Le carnage fut horrible. Mstislav et quelques autres princes subirent un sort affreux. Les Tartares, après les avoir liés et couchés par terre, les couvrirent d’une planche et s’assirent dessus en écrasant tout vifs. Ainsi périt une armée naguère si formidable. Les Russes furent poursuivis jusqu’à Tchernigov et Novgorod-Seversky. Tout fut livré aux fer et aux flammes. Tout à coup les vainqueurs s’arrêtèrent et leurs hordes se retirèrent vers l’Est où ils rejoignirent la grande armée de Tchingis-han campée alors en Bukharie. {1}
ЗАМЕТКИ ПО РУССКОЙ ИСТОРИИ
1
Удельные князья — наместники при Владимире, независимы потом. Святополк II учреждает княжеские съезды, прекратившиеся при татарах. Митрополит Алексей учреждает третейский суд.
Боярство (родовое?) поддерживалось местничеством (первый боярин Свенельд).
При царе Федоре Алексеевиче знатных родов 507, а прочих дворян до 315.
Кабальный холоп. Всякий имел одного за долг свыше 15 р.
Полный холоп. Пленный, купленный при свидетелях, убежавший кабальный, преступник.
2
Les seigneurs féodaux avaient les uns envers les autres des devoirs et des droits. [82]
Удельные князья зависели от единого великого князя, и то весьма неопределенно — бояре их не были в свою очередь владельцы, но их придворные сподвижники.
3
В древние времена при объявлении войны жильцы рассылались с грамотами царскими ко всем воеводам и другим земским начальникам спросить о здоровье и повелеть всем дворянам вооружаться и садиться на коней с своими холопями (по 1 со 100 четвертей). Ни для кого не было исключения, кроме престарелых, увечных и малолетних. Не имевшим способов для пропитания давалось жалованье; кочующим племенам и казакам также — и сие войско называлось кормовым. На зиму все войска распускались.
Царь Иван Васильевич во время осады Казани учредил из детей боярских регулярное войско под названием стрельцов. Оно разделялось на пешее и конное, равно вооруженное копиями и ружьями. Стрельцы получали жалование и провиант — и комплектовались наборами неопределенными, когда и с какой области (в [83] году по 1 человеку с двух дворов). Впоследствии число их простиралось до 40 000. Они разделились на московские и городовые. Городовые обыкновенно оставались для обережения границ; но московские жили в праздности и неге и мало-помалу потеряли совершенно дух воинственного повиновения. Они пустились в торги, и государи не только терпели такое злоупотребление, но даже указами подтвердили оное. Несмотря на выгоды, дворяне гнушались службою стрелецкою и считали оную пятном для своего рода. По сей причине большая часть их начальников была низкого происхождения.
МОСКВА БЫЛА ОСВОБОЖДЕНА…
Москва была освобождена Пожарским, польское войско удалилось, король шведский думал о замирении, последняя опора Марины, Заруцкий злодействовал в отдаленном краю России. Отечество отдохнуло и стало думать об избрании себе нового царя. Выборные люди ото всего государства стекались в разоренную Москву и приступили к великому делу. Долго не могли решиться: помнили горькие последствия двух недавних выборов. Многие бояре не уступали в знатности родам Шуйских и Годуновых; каждый думал о себе или о родственнике; вдруг, посреди прений и всеобщего недоумения, произнесено было имя Михаила Романова.
Михаил Феодорович был сын знаменитого боярина Феодора Никитича, некогда сосланного царем Борисом и неволею постриженного в монахи; в царствование Лжедимитрия (1605) из монастырского заточения возведенного на степень митрополита ростовского и прославившего свое иноческое имя в истории нашего отечества.
Юный Михаил по женскому колену происходил от Рюрика, ибо родная бабка его, супруга Никиты Романовича, была родная сестра царя Иоанна Васильевича. С самых первых лет испытал он превратности судьбы. Младенцем разделял он заточение с материю своею, Ксенией Ивановной, в 1600 году под именем инокини Марфы постриженною в пустынном Онежском монастыре.