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Полное собрание сочинений. Том 20. Статьи из Колокола и другие произведения 1867-1869 годов

avec les temps durs que nous assons, consolent les âmes en deuil et…passent sans influence ur la marche des choses, même s’ils prennent une part active ans les événements. Ce n’est pas dans un sens républicain que e développe, par la pression des circonstances, le résultat de eur participation. Le plus grand républicain de notre temps se roposait une république à Rome — et a créé une vice-royauté Florence.
Les républicains en Europe me font involontairement penser leurs amis, à ces généreux apôtres de la paix, qui prêchent contre fléau sanguinaire de la guerre, le lendemain d’une bataille et la veille de deux. C’est beau comme cri de conscience, comme protestation — mais ne cherchons pas de résultat pratique. Le problème théorique de la paix a été résolu depuis des siècles; il n’y a pas matière d’investigation et d’enquête;— ce qui manque, c’est la puissance de la réalisation, c’est la possibilité de l’application.
Hors du petit groupe de nos «Saints», comme Cromwell appelait ses républicains d’alors, regardez d’un bout à l’autre de l’Europe, de l’Irlande jusqu’à Cadix,— il n’y a pas un seul élément républicain qui ait de l’avenir. Reculant devant le socialisme, on est entré dans une tout autre voie et on a perdu la trace de la Via sacra de 1789. La France, revenant à sa nature militaire, il était de toute nécessité que tous les autres Etats de l’Europe devinssent aussi militaires. L’Allemagne s’est fondue en une caserne. De nécessité on a fait vertu. On aime le pouvoir fort, on adore la gloire, on aime l’Etat menaçant, on admire les splendeurs royales, les revues militaires — et on a une aversion prononcée de la simplicité démocratique, de l’austérité républicaine. Le sens politique s’est changé en un sens national. Le patriotisme borné et exclusif — c’est la seule passion politique qui ne se soit pas éteinte.
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Rien ne réussit en histoire que ce qui va avec le courant et, chemin faisant, s’en empare. Or, le courant militaire et despotique de l’Europe domine; il l’entraîne vers les agglomérations de races, vers l’absorption monarchique. Pour atteindre ce but, tout est sacrifié: le bien-être du peuple, les droits acquis, les libertés auxquelles on tenait. L’individu, pour l’autonomie souveraine duquel ont travaillé les révolutions, se fond et disparaît dans ces empires d’alluvions, entourés de baïonnettes. Donc la route est toute tracée.
Ce n’est pas contre le principe républicain que nous parlons. L’intelligence, la vérité, la moralité — sont évidemment du côté des républicains et des missionnaires de la paix. Mais ni la vérité, ni la moralité, encore moins l’intelligence, ne sont obligatoires et ne peuvent s’imposer par la violence; elles n’ont pas de titre à une acceptation forcée, à une prise de possession contre le gré des nations.
Nous avons construit et reconstruit la société humaine, nous avons voulu la recréer d’après la raison, à priori; c’était nécessaire comme émancipation du droit divin, de l’autorité transmondaine, imposant l’obéissance d’en /mut. Une fois la souveraineté transportée du ciel dans la raison humaine,— il est de toute nécessité d’examiner plus attentivement ce que l’on veut en bas. Il y a un suffrage universel que l’on ne peut ni récuser ni falsifier. Il vote par les événements; son protocole, c’est l’histoire. Eh bien, ce vote est contraire aux républicains en Europe. Vote d’ignorance, vote de corruption, de décadence — nous admettons tout cela — mais toujours vote contre nous.
On tâche, non de s’émanciper, mais de s’agrandir, de s’emparer des frontières ethnographiques, de se souder, de s’armer, de s’affirmer comme force — envers le voisin, c’est-à-dire l’ennemi. La fraternité se réalise d’une manière étrange. On ne désarme pas Caïn massacrant, mais on donne une massue à Abel massacré, de manière qu’il y aura toujours deux Caïns en face; et, à dire vrai, ce n’est pas un désavantage pour le pauvre Abel.
Tout le monde vit sur le qui-vive, tout le monde se met en étal de défense; ce fait est trop général pour qu’il n’ait pas une cause générale. Il est évident qu’il y a danger permanent, qu’on s’attend à être attaqué, et on sacrifie tout pour se trouver en mesure.
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— Est-ce par crainte de la République future?
— Vous ne le pensez pas.
— Est-ce sérieusement par crainte de la Russie?
Nous ne le croyons pas. La Russie n’est puissante que lorsqu’elle se défend. Comment peut-elle menacer toute l’Europe?
C’est donc par crainte mutuelle qu’on s’arme?
Peut-être; mais avant tout par une nécessité imperative. On s’arme devant une armée — qui est toute prête à fondre, avec sa bravoure historique, avec son obéissance aveugle — sur chaque peuple qui se meut, sur chaque armée qui s’ébranle.
C’est en vue de la France armée que l’Allemagne se changea en colonie militaire, de colonie philosophique qu’elle était. Entre ces deux armées, nous ne voyons pas de place pour une république. On ne délibère pas sous les armes.
Or, pour que cette tension militaire aboutisse au profit du progrès et de la liberté, il faut prêcher la guerre et non la paix. Nous l’eussions fait, si nous avions votre foi.
Nous ne l’avons pas — et nous pensons que la République, le Socialisme sont de grands rêves… saints, transcendantaux, rêvés par une minorité prenant le devant, et léguant, abandonné des siens, son idéal à ceux qui viendront après elle.
La République se réalise au delà de l’Océan.
Les éléments socialistes, longtemps méconnus, enfouis, foulés aux pieds dans le monde slave, fermentent en Russie.
L’Amérique, forte, rude, puissante, persistante, énergique, sans ruines d’un passé qui encombreraient la route du présent, l’Amérique fara da se. — Laissons-la aux Américains.
Le monde slave commence à sortir du brouillard; on ne voit que quelques points lumineux, quelques contours à peine marqués; tout est informe ou faible, hors les possibilités, les aptitudes. La récolte peut être grande, mais elle n’est pas garantie par la germination; il faut soigner la poussée si l’on veut moissonner.
Laissons donc les vénérables vieux à leur vénérable vieillesse, les forts à leur force, et, Slaves nous- mêmes — consacrons nos efforts et nos labeurs aux germes de nos champs.
Florence, 29 novembre 1867.
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ПЕРЕВОД
ОТВЕТ НА ПРИЗЫВ К РУССКИМ ПОЛЬСКОГО РЕСПУБЛИКАНСКОГО ЦЕНТРА
Некоторое время тому назад мы получили от Польского отдела Всемирного республиканского союза братское приглашениеобразовать Русский отдел в составе Европейского республиканского союза.
Вот что отвечаем мы на это почетное для нас предложение, которое мы полностью оценили, но не можем не отклонить.
Дорогие граждане!
Мы получили ваш призыв. Как хорошо, что вы о нас подумали. Приносим вам свою благодарность и хотим откровенно высказать вам всю свою мысль. Умолчания, взаимная осторожность, неразъясненные вопросы, невысказанные мысли нам не к лицу. Время теперь серьезное; каждая ошибка может тяжело пасть на наши же головы.
Вы предлагаете нам образовать, совместно с нашими друзьями, Русский отдел внутри Европейского республиканского союза.
Должны ли мы это сделать как провозглашение своего символа веры или же во имя совместной работы?
Что касается нашего символа веры, то мы вполне готовы еще раз громко заявить, кто мы такие. Да, граждане, мы республиканцы, и республиканцы последовательные, т. е. социалисты. Мы социалисты, мы были ими с самого начала нашей деятельности. Именно в этом духе и вели мы всю свою пропаганду. Нет ни одной статьи, ни одного поступка в нашей общественной жизни, которые не отвечали бы нашим принципам. Мы могли варьировать их применение к делу, определять их своевременность или несвоевременность, изменять формы или средства. Основ же мы никогда не меняли. Социалисты прежде всего. мы глубоко убеждены, что общественное развитие возможно только при полной республиканской свободе, только при полном демократическом равенстве. Республика, не ведущая к социализму, кажется нам абсурдной; промежуточная ступень
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которая принимала бы себя за цель, социализм, который пытался бы обойтись без политической свободы, без равенства в правах, быстро выродился бы в авторитарный коммунизм.
Вы видите, таким образом, что наш символ веры не оставляет места для сомнения.
Теперь о сотрудничестве. Это более сложно. Всемирный союз чрезвычайно обширен — и мы опасаемся, как бы не оказались, незанятыми или же обреченными на призрачное существование многие из его отделений.
Возьмем ту единственную часть мира, которая нам лучше сего знакома. Какого рода республиканская деятельность моет иметь место сейчас в Европе, если не историческая, ретроспективная деятельность? Континентальной Европе нечего делать в республиканской ассоциации — разве только распустить как недозволенную, как представляющую опасность для ее ярко выраженных тенденций*; в Европе есть лишь одна республика*, которая существует благодаря столкновению противоположных интересов и заставляет забывать о себе вследствие своего старания казаться незаметной.
И не только нет республик, но нигде в Европе нет и республиканских тенденций — жизнеспособных, представляющих собой силу, основание для надежды. Две попытки создания республики остановились на пороге социализма и воротились спять*. С той поры у народов появились иные заботы, отдаляющие их от всего республиканского, например, от свободы св¬ести, местной автономии, федерализма, неприкосновенности личности.— Для Европы это только анахронизмы, воспоминания. И, конечно, в обозримом будущем республиканская идея не имеет никакой надежды на успех в старом свете.
близ своих границ республики, которая не являлась бы Швейцарией.
Если и есть в Европе страна, обладающая кое-какими республиканскими началами, то это Англия. И согласитесь — именно о ней-то меньше всего и думают. Италию может толкнуть на республиканский путь иностранное иго; однако на сей раз иго это поддерживает армия, гораздо более опасная, чем австрийская*, — армия, которая вскоре же уразумеет смысл республиканских стремлений. Такая огромная монархическая и военная нация, как Франция, никогда не потерпит 
Что касается республиканцев — то они встречаются повсюду; они встречались всегда со времен Афин и Рима. Сильные своей верой, они надеются, как израильтяне, восстановить свой храм. Великие правдой своего идеала, они примиряют нас с жестоким временем, переживаемым нами, утешают души, проникнутые скорбью и… исчезают без влияния на ход вещей даже и в том случае, если они принимают активное участие в событиях. Результат их деятельности, под давлением обстоятельств, получает совсем не республиканское направление. Самый великий республиканец нашего времени собирался создать республику в Риме — а создал вице-королевство во Флоренции*.
Республиканцы в Европе невольно наводят меня

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